Informations conc. l'identification |
| Ref. code: | 99 J |
| Ref. code AP: | 99 J |
| Title: | Charpilloz, Daniel |
| Creation date(s): | 4/24/1723 - 1955 |
| Level: | Fonds |
Indications sur l'étendue |
| Running meters: | 0.50 |
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Zone du contexte |
| Histoire administrative: | Daniel Charpilloz (27.09.1892, Bévilard - 22.07.1955, Bévilard)
Ecole cantonale de Porrentruy.
- 1915 : diplôme du technicum de Bienne.
- 1919-1940 : chef de fabrication, associé à la direction de l'entreprise familiale (Hélios) à Bévilard.
- 1929 : cofondateur du trust des fabricants de pignons.
- 1941 : racheta Malleray Watch et se lanca dans la fabrication de tarauds, filières et alésoirs de précision (120 ouvriers en 1947).
- 1946 : président de l'Association suisse pour l'outillage et les instruments de précision.
- 1947 : lors de l'affaire Moeckli, il demanda la "libération" du Jura au cours de la manifestation populaire du 20 septembre 1947.
- 1947-1954 : Membre fondateur et premier président du Mouvement séparatiste jurassien, puis du Rassemblement jurassien.
Référence: dictionnaire historique de la Suisse (DHS)
Au cours de notre entretien avec Mme Nadège Charpilloz, celle-ci nous donna quelques précisions sur la famille. Ces renseignements sont consignés ci-après.
Fils d'Alfred Charpilloz, qui fonda l'entreprise Helios, à Bévilard, Daniel Charpilloz est né le 27 septembre 1892 et décédé le 29 juillet 1955. Son épouse, Liny Hugentobler, née en 1897 à Bienne, est décédée à Moutier, le 19 juillet 1990. Les époux Charpilloz eurent trois enfants: Nadège, Alécia et Sidney.
Des 13 enfants d'Alfred Charpilloz, Daniel et Arnold reprirent l'entreprise. Par la suite, Daniel vendit sa part à son frère Arnold (père d'Alain Charpilloz) et fonda, en 1940, sa propre entreprise Daniel Charpilloz Fabrique d'outils de précision (usine de tarauds et d'outillage de mécanique).
Parmi les souvenirs évoqués, Mme Charpilloz indique que son père, pendant la Seconde Guerre mondiale (1944?) et après en avoir été informé par le préfet de Porrentruy Victor Henry, avait été en contact avec Irène Joliot-Curie, entrée en Suisse. Daniel Charpilloz l'accueillit quelque temps dans son chalet Corona, à Gstaad.
Le 27 mai 1967, pour marquer le 20e anniversaire du peuple jurassien, le Rassemblement jurassien organisa une cérémonie d'hommage à son président-fondateur, au cimetière de Bévilard. Une plaque commémorative fut alors scellée sur sa tombe. |
| Historique de la conservation: | Les archives personnelles de Daniel Charpilloz se trouvaient dans les combles de sa maison, à Bévilard; elles avaient été rangées par sa veuve dans deux caisses en métal, et s’y trouvaient encore lors de notre visite. Elles ont été remises aux Archives cantonales le 27 mars 1995 par Mme Nadège Charpilloz, fille de Daniel Charpilloz.
Pour mémoire, les deux documents suivants ont été classés dans la section des documents figurés encadrés:
Photographie encadrée «Occupation des Frontières, 1914» classée sous la cote 16 J 20 GF.
Diplôme encadré «Le Département militaire fédéral suisse nomme Daniel Charpilloz, de Bévilard à Bienne, au grade de lieutenant de cavalerie (mitrailleurs)», 31.12.1914, classé sous la cote 16 J 21 GF.
La collection reliée du journal Le Jura libre pour les années 1948 à 1953 est remise à la Bibliothèque cantonale.
Don fait aux ArCJ, en 1995. |
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Zone des sources complémentaires |
| Bibliographie: | - Daniel Charpilloz, par Roland Béguelin. Le Jura libre, 2 août 1955.
- L'homme du 20 septembre, par Roger Schaffter. Le Jura libre, 2 août 1955. |
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URL for this unit of description |
| URL: | https://archivescantonales.jura.ch/detail.aspx?ID=95720 |
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