129 J 120 Par Henri Gendre, 1897-1941 (Dossier)

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Zone d'identification

Ref. code:129 J 120
Ref. code AP:129 J 120
Title:Par Henri Gendre
Creation date(s):1897 - 1941
Level:Dossier

Zone du contexte

Histoire administrative:Prêtre, frère de Marie.

Zone du contenu et de la structure

Content:Il écrit d’Aubenas, de Masevaux, Kientzheim (1929-1939) où il est aumônier à l’internat du Sacré-Cœur dans lequel étudient Geneviève (1919-1923) et Naïs Wermeille (1932-1936). Enfin, il écrit de Largentière (1940-1941).
Les lettres contiennent des renseignements sur la santé des membres de la famille; il relate aussi ses expériences dans son travail: catéchisme donné aux enfants pour la première communion, baptêmes, messes, pauvres qui frappent à sa porte. Il fait allusion aux poésies qu’il lit, émet des opinions sur l’éducation religieuse de ses neveux, donne son avis politique sur le patriotisme français, contraire à celui des gens «qui rêvent de l’autonomie alsacienne» (23 janvier 1919) et opposé aussi au bolchevisme (20 novembre 1919). Il écrit aussi sur le «crack de 29»: «L’Europe est complètement déséquilibrée (…). Il faut par une sage réglementation de la production décongestionner la classe productrice et favoriser la dépense en remettant les produits à un prix abordable pour le commun des mortels» (23 décembre 1929).
Il évoque aussi des questions de ministère: «Je vais donc être obligé d’écrire à Strasbourg pour savoir si Monseigneur ne s’oppose pas à ce que nos enfants fassent la communion solennelle dès l’âge de 10 ans, alors que dans les paroisses on ne la fait qu’à 14 ans» (21 février 1935).
La lettre du 4 octobre 1936 a trait à la politique allemande: «… une dame française qui a pris part aux jeux olympiques de Berlin, et qui sait bien l’allemand, a eu l’insigne honneur!? d’être chaleureusement félicitée par Mr. Hitler en personne. Mais, en serrant la main à la Gnädige Frau, il doit avoir ajouté: (…) veuillez dire à vos compatriotes que, si le communisme éclate en France, je serai avant 24 heures à la frontière».
Il fait aussi allusion à la situation de la guerre: «Pour ne pas perdre les quelques milliers de francs que j’ai pu emporter d’Alsace en vue de notre séjour près d’Autun et que j’ai placés dans une banque d’Aubenas, j’ai dû me faire délivrer un certificat du maire de Largentière attestant ma résidence définitive en zone libre» (15 janvier 1941). Et plus tard: «Que serions-nous devenus si, au lieu de trouver un peu de répit dans l’armistice, nous eussions subi le même sort que la malheureuse Pologne qui paraît bien vouée, cette fois-ci, à une extermination radicale et complète?» (26 août 1941).
 

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URL:https://archivescantonales.jura.ch/detail.aspx?ID=111800
 

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