129 J 123 Par Auguste et Thérèse Gendre-Combier, 1893-1910 (Dossier)

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Zone d'identification

Ref. code:129 J 123
Ref. code AP:129 J 123
Title:Par Auguste et Thérèse Gendre-Combier
Creation date(s):1893 - 1910
Level:Dossier

Zone du contexte

Histoire administrative:Parents de Marie.

Zone du contenu et de la structure

Content:310 lettres datées et 31 lettres sans date.
Thérèse Gendre-Combier oublie souvent de noter le lieu et l’année.
Ils écrivent depuis Aubenas (Ardèche) où la famille Combier possède une maison familiale; de Masevaux, résidence habituelle du couple; de Marseille, où habite leur fille Anna mariée à Emile Brézun, de Chalon-sur-Saône, où habite leur fille Augustine mariée à Joseph Zeller, de Belfort.
Les deux parents écrivent autant l’un que l’autre, jusqu’à la fin de leur vie. Les époux Gendre-Combier expriment continuellement leurs convictions religieuses: «Prie bien la sainte Vierge pour elle et joins ton souvenir reconnaissant au nôtre pour remercier avec nous Notre Dame de Lourdes de la grâce qu’elle nous a obtenue. Offre tes petites peines et tes chagrins à la Sainte Vierge pour qu’elle nous obtienne de son cher Fils la guérison complète de notre pauvre petite infirme.» (19 octobre 1893). Dans une autre lettre: «Tâchons de ne plus prendre de mal blanc et (…) de faire attention à toutes les remarques que l’on te fera, sans pour cela te fâcher; mais penser toujours que c’est pour ton bien et toujours remercier le bon Dieu et tout ce qu’il a fait pour toi; car le bon Dieu a été très bon pour toi.» (8 novembre 1893). Ils recommandent souvent à Marie et Elisabeth, sa jeune sœur, d’obéir et d’être sages. Quand elles sont ensemble à l’école, leurs parents écrivent toujours «Ma chère Marie» alors qu’ils s’adressent aux deux jeunes filles.
La mère donne des nouvelles de la famille, détaillant la santé et les déplacements de chacun, et aussi des nouvelles d’amis de la famille. Elle raconte les aléas de la vie de chacun. Les parents sont un peu comme une plaque tournante dans le sens où ils récoltent des informations de chaque enfant et les redistribuent aux autres pour diffuser les nouvelles. Ils reçoivent fréquemment des visites chez eux, leurs nombreux enfants viennent souvent leur rendre visite pour quelques jours, et eux-mêmes se déplacent de temps en temps pour passer plusieurs jours chez eux.
La santé de tout un chacun est un souci constant, que ce soit de voisins, d’amis, de connaissances, de la famille proche ou éloignée. Thérèse s’enquiert et s’inquiète toujours de la santé de Marie et lui fournit toute une série de conseils.
Le 26 mars 1902, Thérèse Gendre écrit à François Wermeille une lettre d’accueil au sein de la famille, exprimant sa confiance en son dévouement, en son travail et en son affection; elle l’avertit aussi qu’elle renonce à «faire danser» comme elle en avait l’intention, lors de leur mariage, le 29 avril 1902, à cause du décès d’un de ses oncles.
Un mois après le décès de son mari, le 1er juin 1922, Thérèse écrit une lettre d’adieu et de miséricorde qu’elle adresse à tous ses enfants. La copie que l’on possède est une copie écrite par une autre personne. «[…] je veux mourir chrétiennement demandant pardon à tous ceux que j’ai pu offenser et pardonnant à tous ceux qui m’ont offensée. J’implore la miséricorde et la bonté de Dieu pour qu’il accorde à mes enfants la grâce de vivre et de mourir chrétiennement (…). Je vous dis, mes chers enfants, aimez-vous les uns les autres. Soyez unis. Que celui ou celle qui sera favorisé de la fortune vienne en aide à frère ou sœur qui se trouverait être dans le besoin. Mes chers enfants, vous qui avez été témoins de mes faiblesses, de mes craintes et de mon peu de courage pour supporter la souffrance n’oubliez pas ma pauvre âme.» Thérèse meurt en novembre 1924, et sa dernière lettre date du 12 octobre 1924. Celle-ci est assez décousue. Un mois avant son décès, son écriture est beaucoup moins régulière qu’avant, ses propos sont presque incompréhensibles et l’orthographe très mauvaise. En tant que bonne chrétienne, elle s'en remet à la volonté de Dieu, recommande ses enfants à Dieu: «A vous tout mon cœur et je reste dans la même pensée bien unie avec toi.»
 

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