129 J 134 Par son frère Ignace et Germaine Wermeille-Mosnier., 1879-1944 (Dossier)

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Ref. code:129 J 134
Ref. code AP:129 J 134
Title:Par son frère Ignace et Germaine Wermeille-Mosnier.
Creation date(s):1879 - 1944
Level:Dossier

Zone du contenu et de la structure

Content:"67 lettres au total dont une fin de lettre sans date.
Ignace et Germaine écrivent généralement de Paris, où Ignace habite depuis ses études universitaires.
Ignace parle des professeurs d’université, de leur réputation et aussi de ses camarades d’études. Il donne des nouvelles de la famille, notamment de tante Béatrix Eichelbrenner (sœur Saint-Albert) et demande également des nouvelles de la famille et de certains amis de Delémont et d’ailleurs. Il félicite François et Marie à la naissance de chacun de leurs enfants; on y apprend que le couple désirait depuis longtemps avoir une fille. Ignace renseigne aussi son frère sur les horaires de trains que l’un ou l’autre doit utiliser.
Le 17 août 1918, Ignace annonce à son frère son mariage avec Germaine Mosnier, fixé au 1er octobre suivant. Il trace le portrait de sa fiancée: «Qu’il me suffise de vous dire que ce mariage, des deux côtés, est un pur mariage d’inclination et de désintéressement. Ma future épouse habite avec sa mère la même maison que moi. Elle s’appelle Germaine Mosnier et réunit les deux qualités que l’on recherche en premier lieu chez une jeune fille: l’honnêteté et la pureté. Elle est jeune (23 ans) mince, et jolie. C’est une rousse dorée, sourcils noirs et les yeux verts, nez un peu busqué et une très belle dentition. Elle est vive, spirituelle, intelligente, et raisonne, juge et apprécie comme une personne de 40 ans.»
Germaine renseigne Marie au sujet des vêtements qu’elle achète à Paris pour les enfants de François et Marie, compare les prix et la qualité. Elle exprime aussi sa fierté de «faire partie d’une famille où il règne tant d’harmonie».
En août 1919, Ignace parle des douleurs de Germaine «qui n’est plus éloignée de son dédoublement», puis en septembre, du petit Claude dont il est très fier.
Ignace s’entretient aussi avec François au sujet du cours de la Bourse et de l’évolution de certaines actions.
En août 1922, leur second fils Jacques commence à parler.
Ignace évoque souvent un autre François, dit Fanfan, né le 22 novembre 1927, qui vit de temps à autre avec eux.
En 1940, Ignace plaint Sophie Würsch: «Cette pauvre Sophie Würsch, en disant laconiquement qu’à Varsovie elle avait froid aux pieds, laissait entendre toute la misère dont souffraient les Polonais! Si jamais elle revient au pays, elle pourra en raconter sur ce qu’a été le siège et le bombardement de Varsovie!» (12 mars 1940).
 

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URL:https://archivescantonales.jura.ch/detail.aspx?ID=111814
 

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